ARION IV

Au fil des jours, Au fil de l'eau

Nos étapes mois après mois ---> Survolez le mois qui vous intéresse puis cliquez sur l'étape choisie.
( * = page incomplète )

«Croisière» du jour en images

de Lyon-Confluence aux Roches-de-Condrieu

Arion IV va quitter sa place à Confluence pour aller rejoindre le Rhône

Nos deux premières écluses du Rhône

Pierre-Bénite : PK 3,8 km, 190 m par 12 m
Bollards flottants
par V.H.F. : "Arion IV amarré". Portes amont ?
Porte amont sortant de l'eau ...
Porte amont en place
On entame la descente ... calme plat !
Encore plus bas ...
9,20 m plus bas ... porte aval monte.
Monte encore ...
Ouverture mais feu rouge : sécurité.
Feu vert : larguer l'amarre et sortie. Durée : 21 min.
V.H.F. : "Merci, au revoir et bonne journée"
Vaugris , PK 33,5 km, Chute : 6,70 m, porte coulissante.
Tiens bon l'amarre capitaine !
C'est du solide !
Les rouleaux grincent un peu et ... ça roule !
Porte aval coulissante. Durée : 14 min

Prêts pour notre première "descize" : descente du Rhône !

Une descente de Côtes en Côtes ...

Pour expliciter le sous-titre de cette journée !

Sortie de la darse de Confluence pour rejoindre la Saône avec prudence afin de ne pas rencontrer un bâtiment qui descend ou remonte la rivière : corne et vitesse très réduite plus quatre zieux devraient permettre que tout se passe bien !

Tout s'est très bien passé : il n'y avait personne pour se mettre en travers de notre route !

Pour le dernier kilomètre sur la Saône nous longeons le Quai Rambaud, le port Rambaud et au 43 voici le "cube orange", dit "la mimolette", éventré par un trou côté Saône et qui semble être un espace de "co-working" siège du groupe Cardinal ... en langue locale ne dirait-on pas espace pour "bosser ensemble" ? !

Pour le petit frère vert, pour rappeler la couleur de l'eau de la rivière selon les architectes Dominique Jakob et Brendan MacFarlane, il s'agit du siège d'EuroNews.

Devant nous arrivent le viaduc ferroviaire de la Mulatière et le pont de l'autoroute A7 à son entrée dans Lyon où elle va longer les quais du Rhône en rive droite avant de s'engouffrer sous la colline de Fourvière après être devenue la A6.

À l'aval du Pont de la Mulatière se trouve le PK 0 de la rivière Saône que nous aurons ainsi parcouru sur toute la longueur de sa partie navigable depuis ces 11 ans de navigation avec Arion ! De Corre au PK 407 à Lyon

Un petit coucou en passant au Musée des Confluences dont nous n'aurons visité que ses terrasses et sa brasserie pour cause d'étourderieS : Nadine a toujours son "Deejo" dans son sac et Michel son Opinel marin dans sa poche alors pour éviter d'être fiché S OU X ou W nous avons préféré remettre à plus tard notre visite ...

Et voici arrivant sur notre gauche les eaux du Rhône.
On remarquera les balises cerclées rouges et vertes : vertes pour nous sur la Saône et rouges pour les bateaux du Rhône (7 km navigables en amont de la confluence).

Depuis les terrasses de la Brasserie des Confluences la vue vers le sud.
À gauche de l'image les eaux du Rhône et sur la droite celles de la Saône qui terminent ici leur existence indépendante.

Les eaux venues du massif du St Gothard à 2 209 m d'altitude engloutissent celles venues de Vioménil à 290 m d'altitude dans les Vosges à 480 km de là ....

Au PK 3,5 nous avons pris le canal de dérivation, passé l'écluse de Pierre-Bénite et après Saint-Fons nous voilà dans la zone industrielle de Feyzin où les commerciaux chargent ou déchargent leurs cargaisons aux divers points d'accostage de la zone.
Nous nous attendions à être envahis par les mêmes odeurs de soufre que lorsque nous traversons la zone sur l'autoroute A7 : rien ! On vérifie et concluons que non, nous n'avons pas perdu l'odorat ! une histoire de vents portants sans doute.

Ici le Bonova, bateau citerne de 110 m de long et 11,50 m de large.

Un autre ponton d'accostage de Feyzin, tout beau tout propre.

Le Pont sur la Départementale 36 au dessus de la dérivation qui est suivi du Pont de Vernaison sur le Rhône.

Nous retrouvons le cours du Rhône (gauche de l'image) qui a franchi le barrage de Pierre-Bénite et alimenté la centrale hydro-électrique au PK 5.
Le canal de dérivation à une longueur de 12 km avec une faune quasi inexistante.

Et revoilà de la vie sur le Rhône : ce héron a élu domicile sur un reste de digue rocheuse afin de contrôler tout ce qui passe à proximité de son territoire ... sans doute !

Après avoir passé Givors sans nous y arrêter, nous voici en vue de la passerelle de Chasse-sur-Rhône qui permet de rejoindre Givors sans passer par l'autoroute de Saint-Etienne régulièrement très encombrée...

Chasse-sur-Rhône où nous avions pensé faire une petite halte au ponton municipal ... Il peut accueillir un bateau et là il y en a déjà deux qui semblent bien installés ... On passe notre chemin.

En route pour passer entre Vienne et Saint-Romain-en-Gal, haut-lieux des vestiges romains.

Image collector des gouttes de pluie de cet été 2022 !

Elle nous a surpris juste avant d'entrer dans Vienne mais s'est très vite arrêtée afin que nous puissions vous montrer la suite de notre trajet du jour !

Le pont sur lequel vous passez quand venant du nord vous filez vers la France du Sud grâce à l'autoroute "du soleil" ... Ok, j'écoute trop les commentaires radio-télé annuels des moments des records de bouchons !
Plus de monde sur l'A7 que sur le Rhône au nord de Vienne.

Sur la gauche de cette image, les ruines du château de la Bâtie : un ancien château fort du XIIIe siècle inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 10 décembre 1926.
Sur la droite le belvédère de Pipet aménagé dès l'époque romaine en surplomb du théâtre antique, lieu de nombreux spectacles encore à l'heure actuelle.
Francis Cabrel y était quelques jours avant notre passage et la première fois où Michel est allé applaudir Coluche sur scène c'était là !

Le pont de Vienne reliant Vienne et Saint Romain-en-Gal, ville où de nombreux vestiges témoignent de l'importance du fleuve dans la vie commerciale de la Gaule romaine.

Au niveau du PK28, La ville d'Estressin est au Nord et Vienne au Sud. En arrière-plan, le Mont Salomon.

Le Château de La Bâtie ou plutôt ce qu'il en reste !
Fortification du Moyen-âge, le château de la Bâtie a été édifié au XIIIème siècle par l'archevêque bâtisseur Jean de Bernin. Inscrit comme monument historique en 1926, cette bâtisse est l'élément majeur restant des fortifications médiévales de la cité.

Tout simplement un renfort de la pile centrale du Pont de Vienne.
Pour l'histoire de ce pont, un extrait d'un article du quotidien local : "Les Viennois l’appellent toujours le “nouveau” pont et son histoire, bien que récente, est assez mouvementée. La première pierre fut posée par Albert Lebrun en 1938 et la construction se poursuivit jusqu’en 1944, date à laquelle les Allemands dynamitèrent l’arche centrale. La construction reprit après la guerre et l’inauguration eut lieu en 1949, par Vincent Auriol. Mais il fallut attendre 48 ans pour qu’on lui donnât un nom, celui du maréchal Jean de Lattre de Tassigny, en 1997"

Au milieu des antennes de télévision revoilà Pipet !
Sous l'antiquité, une plate-forme, longue de plus de 120 m, constituait une aire sacrée avec temples, statues de divinités, formant alors un espace culturel.
Notre Dame de Pipet est une église dédiée à Notre Dame de la Salette en commémoration de l'apparition de la vierge à deux jeunes bergers.
Remarque : ce sont souvent de jeunes bergers à qui la vierge vient rendre visite dans des lieux où il n'y a qu'eux. À Fatima il étaient trois dont une bergère ...

En aval du pont de Vienne on trouve la Passerelle de Vienne.
C'est ici que l'on a franchi le Rhône pour la première fois avec un pont de pierres attribué à l'empereur Trajan, grand bâtisseur de l'empire romain, pont qui a résisté jusqu'au milieu du XVII^ème siècle.
C'est au milieu du XIX^ème siècle qu'a été construit un nouveau pont suspendu qui sert de passerelle depuis 2014.

Et nous arrivons dans le vignoble d'Ampuis : le Côte-Rotie où la Syrah et le Viognier sont cultivés sur des terrasses (chayets) soutenues par de petits murets de pierre (cheys).
Deux collines à l'arrière s'appellent la Côte Brune et la Côte Blonde : on raconte qu'un riche seigneur d'Ampuis avait deux filles et que pour leurs mariages il aurait divisé son domaine en deux ! Vous aurez deviné que l'une était blonde et l'autre brune ...
Pour celles et ceux qui sont plus courageux que nous, le "sentier des vignes" mène au belvédère qui permet de profiter du panorama exceptionnel sur ce vignoble de la vallée du Rhône.

Au PK 34, la pile de l'ancien bac d'Ampuis qui permettait de traverser le Rhône

Une demeure d'ampuisais / ampuisaises en bordure du fleuve ...

La halte nautique / bassin de joutes d'Ampuis où les bâteaux de moins de 15 m peuvent stationner 24 h les jours où il n'y a pas de joutes et à l'intérieur du ponton flottant.
On ne dénoncera pas le navigateur amarré en extérieur qui doit être suffisamment secoué quand passe un convoi poussé !

Juste dans l'axe d'Arion, le Mont Pilat surplombé de son émetteur ... On va pouvoir recevoir correctement les chaînes de la TNT à condition de penser à changer le réglage sur le téléviseur ... n'est-ce pas Michel !!!

Le Rhône a changé de lit (le bougre !) au fil des siècles et a laissé deux îles : de l'amont vers l'aval, celle de la Chèvre puis celle du Beurre qui a été aménagée pour permettre d'observer la richesse de la flore et de la faune de ces zones humides.

Les villages de Semons et Tupin dominent les deux îles et une plate-forme est aménagée au nord de Semons.

Des courbes assez serrées dans cette zone des "tournants des pêcheurs" compliquaient quelque peu la vie des bateliers.

La CNR (Compagnie Nationale du Rhône) a recoupé et élargi, en particulier celle des Roches-de-Condrieu créant ainsi la zone de la base nautique que vous pourrez découvrir à la page suivante.

On distingue le passage (étroit) entre les deux îles précitées, passage dans lequel nous ne mettrons pas en péril la coque d'Arion !

Une dernière balise verte surmontée d'un cône à laisser sur bâbord avant de découvrir les Roches-de-Condrieu en rive gauche après un dernier tournant

la "banlieue" nord des Roches sur les hauteurs ...

Et voici, au PK 41 le port des Roches-de-Condrieu où nous allons passer quelques jours.
Accueil très sympathique à la Capitainerie, équipement complet : douches, toilettes, un espace chantier en cas de besoin, une station-service si besoin de rajouter un peu (ou beaucoup !) de carburant ...

Nous espérons que le voyage en notre compagnie a été agréable et nous souhaitons vous revoir bientôt venir partager nos balades.

«Croisière» du jour en images

de Lyon-Confluence aux Roches-de-Condrieu

Nos deux premières écluses du Rhône

Etape précédente Haut de page Etape suivante

Etape précédente

Haut de page

Etape suivante